Le patrimoine vivant n’est pas évoqué par la convention de l’UNESCO sur le concept de patrimoine culturel immatériel mais il est évident que le propre du patrimoine culturel immatériel est d’être vivant.

Les porteurs de patrimoine culturel immatériel sont des hommes, des femmes. Nous parlons ici d’humains, d’humanité.
L’humain transmet. Cette transmission varie. Elle n’est pas figée, immuable ou reproduite à l’identique d’une génération à l’autre.

La transmission implique toujours des problématiques d’appropriation et d’interprétation liée au passé, au présent, au futur mais aussi à la réalité et à la mémoire de chacun.

Le terme patrimoine vivant est utilisé assez facilement pour évoquer le concept de patrimoine culturel immatériel.

Nous pouvons distinguer l’utilisation de ces termes en fonction du secteur public et privé.

Les institutions et associations utiliseront plus facilement le terme patrimoine culturel immatériel car elles sont souvent porteuses de projets de sauvegarde ou de valorisation culturelle.

Les entreprises et fédérations professionnelles quant à elle, seront plus aisément amenées à parler de patrimoine vivant, ne souhaitant pas particulièrement mettre en avant la dimension culturelle. Les entreprises artisanales et industries évoquent de manière plus nette leur savoir-faire, la transmission de génération en génération, l’âme d’un lieu de travail ou encore la fierté d’un métier.